La FNSEA lance le contrat de solutions
Une trajectoire de progrès pour la protection des plantes
Lors d’un point presse qui a rassemblé autour de la FNSEA près de 30 organisations agricoles et de recherche, dont IBMA France, un « Contrat de solutions » visant une trajectoire de progrès pour la protection des plantes afin de réduire l’utilisation, les risques et les impacts des produits phytosanitaires en France, a été présenté.
« Ensemble, les organisations veulent répondre aux demandes des concitoyens et des consommateurs et aux attentes des agriculteurs. Il s’agit notamment de proposer une trajectoire de solutions et non d’interdictions au Gouvernement. La protection des plantes ne doit pas être, ne doit plus être un sujet de polémiques mais s’inscrire comme un sujet d’avenir partagé » précise le communiqué de la FNSEA.
« L’accès à une alimentation diversifiée, sûre et suffisante est devenu normal et tant mieux ! » ajoute le syndicat agricole. « Cela s’est banalisé et l’OMS a récemment salué la France comme le pays de la sécurité sanitaire et alimentaire. Mais il est temps de montrer à quel point les agriculteurs grâce aux produits de protection des cultures y ont contribué et y contribuent encore. »
« La FNSEA se réjouit de l’engagement à ses côtés de près de 30 organisations pour une démarche visant ensemble à : innover, développer, déployer, conseiller, former, et trouver des solutions pour économiser les produits phytosanitaires avec comme état d’esprit, pour les agriculteurs français et leurs filières d’excellence, le besoin de continuer à produire dans des conditions optimales. »
« Des efforts considérables ont été effectués en la matière et donnent des résultats. Il s’agit désormais d’accélérer la recherche d’alternatives possibles et d’optimiser à grande échelle. L’ambition est qu’aucun agriculteur ne se retrouve face à un mur technique pour produire des denrées irréprochables. Nous sommes prêts à relever l’objectif du plan Ecophyto II avec une diminution de l’utilisation, des risques et des impacts des produits phytosanitaires de 25% en 2020 et de 50% à 2025 et si les solutions des acteurs le permettent, nous irons au-delà. »